Zéro phyto en forêt publique

Le 14 octobre, l'ONF a décidé d'abandonner l'usage de produits phytopharmaceutiques dans la gestion des forêts publiques. Un gage d'exemplarité pour l'Office, qui porte au cœur de ses préoccupations la préservation de l'environnement et de la biodiversité.

L’ONF a décidé l’abandon total de toute prescription et usage d’herbicides, insecticides et fongicides pour la gestion de l’ensemble des forêts publiques (forêts domaniales de l’Etat et forêts communales). Entérinée par une note de service diffusée par la direction à l’ensemble du personnel, cette décision "Zéro traitement phytopharmaceutique" est entrée en vigueur le 14 octobre 2019.

Des alternatives mécanisées

La préservation de l’environnement et de la biodiversité figure parmi les grandes priorités de l'ONF. L’arrêt intégral du recours à ces traitements, dont certains sont encore autorisés par la règlementation, est pour l’établissement un gage d’exemplarité. Les ambitions de la transition écologique appellent dès maintenant à de nouveaux choix. 

Après l’abandon du glyphosate, intervenu en 2018 en anticipation des évolutions règlementaires, l’ONF met donc désormais fin à l’utilisation de tout type de traitement phytopharmaceutique. Pour aboutir à cet objectif, des alternatives mécanisées ou des techniques de bio-contrôle des ravageurs et parasites des arbres seront dorénavant systématiquement privilégiées.

Cette décision a été prise en lien avec la Fédération nationale des Communes forestières.

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des surfaces forestières publiques étaient traitées avec un herbicide en 2017

Ce recours, déjà minime, pouvait s’effectuer pendant les phases de régénération des peuplements forestiers pour maîtriser la végétation dite "concurrente", susceptible d’entraver la croissance des arbres (fougère-aigle, ronces, graminées…).