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Ce travail quotidien, qui va de l’accompagnement de la jeune pousse à l'arbre adulte, doit permettre d’assurer la commercialisation des bois tout en permettant la régénération naturelle de ce patrimoine exceptionnel, composé ici essentiellement de chênes et de pins.
Ici les chênes sont arrivés à maturité, il est temps d’engager le renouvellement de la forêt. Les gros arbres accaparent l’eau du sol et la lumière au détriment des jeunes pousses. Leur retrait va permettre aux semis de se développer. Les entrepreneurs intéressés par l’achat du bois de cette parcelle ont marqué le tronc.
Dimensions, essence, parcelle d’exploitation... Ces informations seront reportées numériquement par l'ONF et permettront à l’acheteur de connaître le volume et la qualité des bois coupés.
Les arbres étant centenaires, avec des fûts massifs, seul un chantier manuel est possible. Le bûcheron mesure ensuite chaque grume, avant de réaliser deux traits en diagonale sur la souche pour indiquer qu’il a bien pris en compte le marquage effectué par l’ONF lors du martelage.
Les grumes sont stockées en forêt avant leur transport vers la scierie.
Elles seront utilisées pour fournir du bois énergie qui alimentera les chaufferies collectives des environs. Ressource locale et écologique, le bois énergie est la première énergie renouvelable en France et une alternative aux énergies fossiles.
Ce feuillage enrichit et nourrit le terrain, permettant ainsi à la végétation de repousser spontanément.
L’abatteuse coupe et écorce le tronc à l’aide d’un bras mécanique. Les troncs sont ainsi nettoyés et coupés à la bonne longueur. La mécanisation des exploitations a apporté de la sécurité et a limité la pénibilité d’un travail très physique. Il faut savoir que le bûcheronnage manuel est un métier pénible, à très haut risque, avec des accidents mortels chaque année.
Elles sont prêtes pour être envoyées en scierie.
Le fomès est un champignon racinaire qui est capable de provoquer d’importantes pourritures du bois de cœur et peut aller jusqu’à la mort de l’arbre. La lutte préventive consiste en une application localisée sur les souches fraîchement coupées d'une solution aqueuse contenant des spores d'un champignon antagoniste du fomès : Phlebiopsis gigantea. Un bel exemple de lutte biologique !
La tâche du forestier consiste à maintenir une mosaïque d’arbres à des âges différents afin que le couvert boisé soit maintenu de manière pérenne. Ce cycle permet de produire du bois depuis des générations tout en assurant le renouvellement permanent de la forêt.
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