La ville de Versailles et l'ONF luttent contre la prolifération du Laurier du Caucase
Pourquoi freiner l’implantation de Laurier du Caucase en forêt ? Dans de nombreuses forêts d'Île-de-France, le constat est le même : cette plante se développe au détriment des espèces locales. Très dynamique, elle prend la place d’essences forestières (chênes, châtaigniers, charmes…), empêchant les jeunes arbres de se développer et donc à la forêt de se régénérer naturellement.
Par ailleurs :
- ses feuilles épaisses mettent beaucoup de temps à se transformer en humus,
- ses feuilles qui ne tombent pas en hiver, modifient le paysage forestier.
L'opération en images...
©Valérie Delage / ONF
©Valérie Delage / ONF
©Valérie Delage / ONF
©Valérie Delage / ONF
Le Laurier du Caucase
Couramment utilisée pour la création de haie, son implantation en forêt est due à deux facteurs :
- les dépôts de déchets verts en forêt. Le Laurier du Caucase a une capacité à faire rapidement des racines. Chaque branchage issu d’une taille déposé en forêt est une potentielle bouture. Cela lui permet d’envahir rapidement un terrain au détriment d'autres espèces.
- les fleurs du Laurier du Caucase produisent des graines dont se nourrissent les oiseaux. Par leurs excréments, ils disséminent ces graines et favorisent l’implantation du Laurier.