Partenariat pour la gestion des forêts, des Cévennes au Mont-Lozère

Le 12 avril, le Parc national des Cévennes et l’Office national des forêts ont consolidé leur partenariat dans le domaine de la gestion forestière par la signature d'une convention. Elle vise à valoriser les forêts, assurer la protection des milieux naturels, des paysages, de la chasse et de l’accueil du public.

Avec près de 50 600 hectares, la forêt publique occupe une place importante sur le territoire du Parc national des Cévennes, dans les deux départements du Gard et de la Lozère. Signée le 12 avril dernier, une convention entre le Parc naturel régional et l'ONF vise à consolider le partenariat entre les deux établissements dans le domaine de la gestion forestière.

Signature de la convention entre le Parc national des Cévennes et l'Office national des forêts, vendredi 12 avril 2019. - ©Natacha Maltaverne / Parc national des Cévennes

Les objectifs de la convention

  • Valoriser les forêts par des vocations multiples, atout pour le patrimoine naturel et l’économie locale
  • Protéger la biodiversité, le patrimoine naturel et les paysages, pour le maintien des atouts et des richesses du territoire
  • Soutenir une chasse gestionnaire, exemplaire, locale, responsable et contribuant à l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
  • Favoriser l’agriculture, en particulier les activités pastorales
  • Dynamiser le tourisme pour promouvoir la destination « Parc national » et une approche qualitative du territoire, par la création de sentiers et d’équipements d’accueil en particulier au travers du projet Aigoual Forêt d’Exception®.

Cette convention est le fruit d'un travail préparatoire de trois ans qui se concrétise par des actions qui valorisent la multifonctionnalité des forêts, des Cévennes au Mont Lozère.

Olivier Rousset, directeur territorial de l'ONF Midi-Méditerranée

Des forêts qui contribuent au développement économique local

Les deux établissements s’engagent à favoriser une sylviculture permettant d’alimenter la filière bois locale tout en favoriser le caractère naturel des forêts. Ceci passe par des interventions progressives, le recours majoritaire à la dynamique naturelle de peuplements, des techniques d’exploitation forestière respectueuses de l’environnement, des paysages et du patrimoine forestier.

Une attention particulière sera accordée à la connaissance des milieux et des espèces, avec des programmes coordonnés d’inventaires, d’études et de travaux spécifiques destinés à la restauration et à l’entretien d’habitats naturels ou d’espèces menacées.

Des mesures sont prévues pour maintenir l’équilibre agro-sylvo-cynégétique dont l’objectif est de rendre compatible, d’une part la présence durable de la faune sauvage et d’autre part la pérénnité des activités économiques agricoles et forestières.