Qu'est ce que la maladie de l'encre du châtaignier ?

La maladie de l'encre, symptômes, état des lieux et traitement

Présente depuis des siècles dans le sol, la maladie de l'encre est due à un pathogène microscopique appelé Phytophtora qui se propage d'arbre en arbre grâce à l’eau présente dans les sols et provoque la nécrose des racines par lesquelles les arbres se nourrissent. Avec un système racinaire défaillant, et des épisodes de sécheresses estivales de plus en plus marqués, les châtaigniers ont du mal à s’alimenter en eau et flétrissent, ce qui entraîne leur déclin. 

Cette maladie a fait des dégâts considérables dans la châtaigneraie française entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle. Puis elle est restée "silencieuse" pour réapparaître dans les années 1990-2000 dans les régions soumises au climat atlantique. On constate un développement de cette maladie en Ile-de-France depuis le début des années 2010, en raison de printemps humides qui ont engorgé les terrains favorisant la multiplication et le déplacement du pathogène dans le sol. Cette maladie concerne toutes les châtaigneraies du nord-ouest de la France. 

Il n’y a pas de traitement pour lutter contre cette maladie.

Les châtaigniers meurent en Île-de-France, que faire ?

La maladie de l'encre du châtaignier prend de l'ampleur en Île-de-France et notamment dans l’Ouest parisien où cette espèce est très présente. Afin d'informer le public sur cette problématique et expliquer les actions menées pour lutter contre ce phénomène, l'Office national des forêts (ONF) a organisé en 2021 un webinaire sur le sujet.

Les châtaigniers sous surveillance spatiale

La propagation de la maladie de l’encre s’accélère, entraînant des dépérissements importants des peuplements de châtaigniers franciliens. Face à ce phénomène, les acteurs de la forêt ont travaillé de concert pour développer un outil de suivi efficace grâce à la télédétection.

Maladie de l'encre : comment reconstituer les forêts ?

La maladie de l'encre du châtaignier prend de l'ampleur. En l’absence de traitement, la récolte des arbres malades suivie par la plantation de nouvelles espèces a été privilégiée par l'ONF pour reboiser les zones les plus touchées et ainsi pérenniser durablement la forêt.