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Le Mélèze du Japon

Comme le Mélèze d’Europe, voici l’un des rares résineux qui perd ses aiguilles en hiver. En revanche, son truc, ce ne sont pas les montagnes, mais les régions humides, donc aucune chance de croiser les cousins dans un même coin ! Ses teintes diffèrent légèrement avec son écorce épaisse, écaillée, brun-rosé et ses rameaux aux teintes brun ou rouge-orangé.

Ses aiguilles

Ses aiguilles souples sont regroupées en petites touffes sur les rameaux et changent de couleur au fil des saisons : vert-bleuâtre aux beaux jours, jaune à l’arrivée de l’automne. Elles ont une face supérieure plate, une face inférieure incurvée.

Aiguilles de Mélèze du Japon - ©Bios

Ses fruits

Ses petits cônes aux écailles recourbées vers l’extérieur sont presque ronds. Ils restent accrochés à l’arbre et finissent par tomber avec leur rameau. C’est un grand sensible qui craint les gelées tardives et résiste mal à la pollution. Mais donnez-lui de la lumière et une bonne humidité ambiante, il sera alors le plus heureux des mélèzes.

Fruits de Mélèze du Japon - ©Bios

Le saviez-vous ?

Le Mélèze du Japon peut devenir un trèèèès vieux monsieur : au Japon, il n’est pas rare qu’il atteigne l’âge canonique de 600 ans ! 

Nom scientifique : Larix kaempferi / Larix japonica

Son bois

Moins dense que le Mélèze d’Europe, son bois a des propriétés similaires. Très résistant, il est recherché pour des utilisations extérieures (bardage, bâtiment, construction navale).

Où le trouver ?

Son aire naturelle est l’île de Hondo au Japon, où il profite d’un climat tempéré froid et humide. En France, il a été introduit dans les régions atlantiques de faible altitude et sous des climats océaniques (Bretagne, Normandie, Limousin).

L'ANECDOTE DU FORESTIER   

Il supporte très bien la taille et peut ainsi constituer des haies ou des bosquets.