L'Erable plane

Parfois confondu avec le Platane, du fait de la ressemblance de leurs feuilles, l’Érable plane culmine à 30 mètres de hauteur et vit plus d’un siècle ! Avec son cousin l’Érable sycomore, cet arbre majestueux est considéré par les forestiers comme un feuillu précieux.

Ses fruits

L’Érable plane est surtout connu par sa floraison très spectaculaire, qui survient au printemps, à un moment où les autres arbres n’ont encore ni feuilles, ni fleurs. Cette caractéristique permet de le distinguer du sycomore, qui fleurit après le développement des feuilles.

Fruits d'Erable plane - ©Nathalie Petrel

Le saviez-vous ?

L’Érable plane s’est implanté au Canada dans les forêts d’érables à sucre (utilisés pour le fameux sirop d’érable), où il est identifié comme une espèce invasive. Cependant, la feuille qui est sur le drapeau du Canada est la feuille d'érable à sucre et non celle de l'érable plane.

Nom scientifique : Acer platanoides

Son bois

Son écorce lisse, mince, est d’un brun grisâtre. Elle se fendille finement verticalement et ne se détache pas par plaques, à la différence de celle du sycomore.

Teintez le bois d’Érable plane en noir, et vous trouverez une imitation plus vraie que nature du Noyer et de l’Ébène. Dans son utilisation plus artisanale, ce bois homogène et dur sied parfaitement aux meubles en bois massif ou en placage.

Bois d'Erable plane - ©Nathalie Petrel

Où le trouver ?

Cette espèce est répandue dans presque toute l'Europe, de la Scandinavie à l'Espagne et du Benelux à la Russie, ainsi qu'en Asie dans la région du Caucase, en Iran et en Afghanistan. Réputé pour la beauté de son feuillage, dont les couleurs orangées se révèlent à l’automne, on le croise souvent en plantation d’alignement et en ornement. D’un naturel montagnard (il vit jusqu’à 1.500 mètres d’altitude), il est disséminé dans les bois des collines et des montagnes et descend en plaine dans le Nord-Est.

L'ANECDOTE DU FORESTIER   

Quand cet arbre est coupé, il arrive qu’une ou plusieurs nouvelles pousses se développent sur la souche. En botanique, on appelle cela un “rejet de souche”.