©Thomas Benoît / ONF

Forêt domaniale d’Arvière : un site exceptionnel au cœur du Grand Colombier

Vivre un moment privilégié en pleine nature, ressentir le bien-être d’une longue balade parmi les arbres… Cela vous tente ? Ne cherchez plus : la forêt domaniale d’Arvière, dans l'Ain, nichée à l’extrémité sud du massif du Jura, vous attend. En prime : un magnifique point de vue sur la chaîne des Alpes.

En Auvergne-Rhône-Alpes, aux abords de son fleuve éponyme, la forêt d’Arvière (Ain) est dotée d’un charme naturel irrésistible. Situé à une heure de Genève au cœur de la vallée du Valromey, ce massif offre un panorama imprenable sur la chaîne des Alpes, ainsi que des points de vue exceptionnels sur le Mont-Blanc et les grands lacs alpins. Sans oublier la silhouette massive du Grand Colombier, le plus méridional des sommets de la chaîne du Jura (1534 mètres).

Ce massif d’exception de 370 hectares réunit toutes les conditions pour vous reconnecter à l’essentiel et vous ouvrir à la nature. Vallons reculés, paysages et expositions variés, réserves biologiques… Dépaysement garanti pour cette destination nature et familiale ! 

En images, la forêt domaniale d'Arvière

Si le col du Grand Colombier est connu des amateurs du Tour de France - le Valromey est aussi un haut-lieu touristique.

A Arvière, il y des points de vue exceptionnels. Sur la crête, au-dessus de forêt domaniale, nous avons une vue à 360° sur le Mont Blanc, la pointe du lac d’Annecy, la plaine de la Haute-Savoie, et le Bugey. C’est magnifique !

Thomas Benoît, forestier de l’Unité territoriale du Bugey et membre du réseau naturaliste "avifaune" à l’ONF

Découvrez l'interview de Thomas Benoit, forestier de l’unité territoriale du Bugey et membre du réseau naturaliste "avifaune" à l’ONF, pour Sud Radio

Que ce soit à pied (trail ou randonnée), à cheval ou à vélo, de nombreux sentiers vous permettront de sillonner le massif et d’en découvrir tous les secrets. Pour bénéficier de tous les attraits de cette forêt, nul besoin d’être un aventurier, de porter sa toile de tente ou de marcher de longues journées ! 

Des loisirs nature pour les randonneurs aguerris... mais pas seulement !

Sur les vestiges de la chartreuse, une ancienne maison forestière de l’ONF a été transformée en gîte d’étape et de séjour tout confort dans le Valromey. Son nom : l'auberge d'Arvière. Son gérant, amateur de bons produits locaux, vous accueillera avec toute la convivialité qui fait la renommée du terroir du Bugey.

Dans un cadre magnifique, vous ne pourrez que succomber à sa cuisine au feu de bois et de saison ainsi qu’aux spécialités locales traditionnelles. L’auberge, située près d’une ancienne abbaye, offre également la possibilité de dormir sur place, pour une expérience inoubliable au cœur du Valromey"L’endroit est beau et paisible, niché au cœur de la forêt, sur un éperon rocheux qui forme un belvédère. Ce chalet d’Arvière est un vrai "plus" pour l’accueil du public", commente Thomas Benoît.

L'auberge d'Arvière - ©Thomas Benoît / ONF

Infos pratiques

  • Public

La forêt d’Arvière est une forêt de montagne, avec des parcelles en pente, parfois assez fortes. La forêt est adaptée aux promenades en famille, à condition de rester sur les chemins et itinéraires balisés. 

  • Accès

Les accès aux parkings se font depuis les routes départementales RD 123 et RD 120 (pas d’accès par les rues des villages).

  • Services

Restauration et nuitée possibles à l’auberge d’Arvière. Des toilettes sont réservées pour la clientèle, mais aussi pour les promeneurs à l’extérieur du chalet.

La forêt en détails

Un patrimoine naturel reconnu et renommé

La forêt d’Arvière regorge de mystères et de trésors cachés. A cette grande variété de reliefs, s’ajoute une grande diversité d’essences, comme du sapin, de l’épicéa, du hêtre, mais aussi de l’érable et du frêne, et même quelques arbres fruitiers comme des alisiers ou des sorbiers.

Couvrant un versant de 400 hectares, ce massif est tout à fait représentatif des habitats du Jura méridional et de ses forêts de pente. Les petites falaises, pelouses et ruisseaux créent une mosaïque de milieux propice à une grande biodiversité. Ici, le lynx, l’aigle royal ou encore la minuscule Chouette de Tengmalm vivent en harmonie.

La réserve biologique de la “Griffe au Diable"

Au sein de ce massif forestier, sur un versant peu accessible, une forêt ancienne est classée en réserve biologique intégrale par l’Office national des forêts. Dans cette "Griffe au Diable", comme on la nomme, se trouvent des arbres aux dimensions remarquables et une forte proportion d’arbres morts. Cette zone est laissée en libre évolution. Les études attestent de sa rare diversité de flore et de faune : à ce jour, cette réserve de 100 hectares abrite pas moins de 54 espèces de lichens, 39 espèces d’oiseaux et 21 espèces de chauve-souris !

Des siècles d'histoire

Désireux de s’éloigner de l’agitation du monde, le moine Saint Arthaud fonde une communauté dans cette forêt au XIIe siècle. La forêt est ensuite occupée jusqu’à la Révolution, confisquée, vendue, intégrée au domaine de l’État en 1793 et transformée en carrières de pierres. De leur présence, il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges, classés au titre des Monuments historiques.

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