Le Milan noir

La couleur qui vaut son nom au Milan noir n’est en fait qu’une impression : son plumage est en réalité d’un brun assez uniforme, avec une zone pâle sous l’aile. De la taille d’une buse variable, vous le trouverez perché en groupes dans les grands arbres bordant des cours d’eau.

Où le trouver ?

L’espèce est présente dans des régions très différentes, de la Champagne aux Pyrénées-Atlantiques, en passant par la plaine de Saône, dès le printemps à son retour de migration. Deux critères décident de sa présence : l’existence de grands arbres ou de falaises pour y implanter son nid, la proximité de cours d’eau, de lacs ou d’étangs. Opportuniste, on le voit aussi se nourrir dans les décharges d’ordures ménagères.

©ONF

Habitudes et comportement

Le rôle du Milan noir dans les milieux humides est comparable à celui du vautour en montagne : charognard avant tout, il nettoie son biotope des poissons morts ou malades flottant à la surface des lacs et cours d’eau où il se nourrit. Il peut aussi apprécier les petits vertébrés comme le campagnol.

Le saviez-vous ?

Oiseau migrateur, le Milan noir revient d’Afrique tropicale à la mi-mars et ne reste en France que pendant 4 mois environ, le temps de se reproduire et d’élever ses petits.

L'ANECDOTE DU FORESTIER   

Un sifflement tremblé, modulé, qui peut devenir un cri plus strident en cas d’alarme. Voilà de quoi identifier le Milan noir, qui dispose du registre le plus mélodieux parmi les rapaces diurnes.