Le Chêne sessile
Ses feuilles
Son feuillage caduc permet le passage de la lumière, et donc le développement du sous-bois.
Le saviez-vous ?
Qu’il soit en vie ou sous forme de bois mort, le Chêne est un habitat qui profite à plus de… 400 espèces ! D’après des recherches scientifiques, aucun autre arbre indigène n’abrite autant d’espèces d’insectes. Ce grand arbre est aussi un refuge pour beaucoup d’oiseaux et de petits mammifères, comme les chauves-souris. Un rôle écologique remarquable !
Nom scientifique : Quercus petrae
Son bois
Le chêne sessile partage beaucoup de points communs avec son cousin, le chêne pédonculé, mais s’en distingue notamment par un tronc droit jusqu’à son sommet et un houppier massif et régulier. Son écorce brun gris est fissurée en surface, puis au fil des ans se craquèle de plus en plus profondément.
Dur et durable : la qualité de son bois fait qu’on le réserve à des usages nobles, comme l’ébénisterie. Endurci sous l’eau, il offre une résistance à toute épreuve, d’où sa présence dans les charpentes, le bois de marine et les tonneaux, à laquelle il apporte des tanins qui viennent enrichir le vin. On l’utilise aussi en plaquage, en menuiserie, en parqueterie…
Où le trouver ?
Commun en Europe occidentale, il est présent partout dans les plaines et les collines, jusqu’à une altitude de 1.500 mètres, à l’exception de la forêt méditerranéenne et aquitaine, où il est rare. Moins exigeant que le Chêne pédonculé, le Chêne sessile supporte des peuplements denses, des sols pauvres et il résiste assez bien à la sécheresse.
L'ANECDOTE DU FORESTIER
Contrairement au Chêne pédonculé, les glands du Chêne sessile sont amassés en grappes et fixés directement sur le rameau, sans tige (pédoncule). On dit qu’ils sont assis, ce qui se dit« sessile » en latin.