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Une journée avec Alain Brêthes, spécialiste des sols à l'ONF

Publié le 09/09/2011
Alain Brêthes est pédologue à l'ONF, où il est entré en 1977.

Ces spécialistes de la composition des sols sont peu nombreux en France.

©Nathalie Petrel / ONF
Accompagné de Mathias Moirod et Mathieu Hardy, ouvriers forestiers, Alain Brêthes vient effectuer des relevés de terrain sur la placette HET76, en forêt domaniale d’Eawy (Seine-Maritime).
©Nathalie Petrel / ONF
40 échantillons vont être extraits sur la placette.

Afin d’obtenir une répartition homogène des points de prélèvement, la placette est divisée en 5 grappes de points. Chaque grappe possède 5 points, soit 25 points. Chacun de ces points doivent être prélevés.

©Nathalie Petrel / ONF
Lors de la première campagne, il y a 15 ans, des piquets ont été plantés au sol pour retrouver les points d’échantillonnage.
©Nathalie Petrel / ONF
Accompagné d'Alain Trouplin, agent patrimonial de la forêt domaniale d’Eawy, Alain Brêthes apporte le matériel de prélèvement.

Les prélèvements ne doivent pas être « pollués » par des apports extérieurs, le matériel est soigneusement nettoyé et rangé chaque soir.

©Nathalie Petrel / ONF
Le groupe se scinde en deux binômes.

Le protocole de prélèvement des échantillons est très précis :
- Mathieu prépare la zone de prélèvement : un carré de 40 x 40 cm sur l’un des points
- les analyses vont être effectuées sur plusieurs couches de sol : l'humus, puis les couches minérales de 0 à 10 cm, de 10 à 20 cm, et de 20 à 40 cm de profondeur.

©Nathalie Petrel / ONF
Sous l'humus, un cylindre de prélèvement est enfoncé au marteau dans chaque couche minérale.

Cette opération permet de déterminer la proportion de terre fine et de cailloux dans un volume connu. Les données recueillies permettront de calculer les stocks d’éléments chimiques disponibles pour l’alimentation des arbres. Seuls les éléments contenus dans la terre fine pourront être utilisés par les arbres.

©Nathalie Petrel / ONF
Pour que l'échantillon soit le plus propre possible, c'est-à-dire non « pollué » par d’autres extraits de terre, il faut soigneusement nettoyer le cylindre à chaque manipulation.
©Nathalie Petrel / ONF
2 litres, c'est la quantité d'échantillon standardisée qui est prélevée.
©Nathalie Petrel / ONF
Les tâches sont réparties entre Mathias et Mathieu.

Durant ce temps, Alain Brêthes et Alain Trouplin prélèvent sur une autre grappe.

©Nathalie Petrel / ONF
A l'issue des prélèvements, on remet le surplus de terre en place, afin de perturber le moins possible le milieu.
©Nathalie Petrel / ONF
Les échantillons sont déposés dans des sachets, refermés puis étiquetés.

Ces opérations sont répétées jusqu’à disposer des échantillons des 25 points de la parcelle.

©Nathalie Petrel / ONF
Le tout est ensuite placé dans des caisses pour être transporté jusqu'au laboratoire.
©Nathalie Petrel / ONF
Au laboratoire RENECOFOR de Fontainebleau, les échantillons seront séchés en étuve, puis reconditionnés avant de partir pour analyse au laboratoire de l'Inra, à Arras.
©Nathalie Petrel / ONF
L'examen des 102 placettes RENECOFOR s'étalera au total sur deux années.
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