Depuis nos fenêtres, à la ville comme à la campagne, ouvrons nos sens aux oiseaux en compagnie d'Elisabeth Guichard, animatrice nature à l'Office national des forêts (ONF).
Oiseau chasseur à la vue affûtée, son nom vient de la coloration très variable de son plumage d'un individu à l'autre. Elle est facile à reconnaître : un corps massif, une queue courte et arrondie, une envergure pouvant aller jusqu'à un mètre trente.
Elisabeth Guichard,
animatrice nature à l'ONF en Île-de-France.
Surnommé “l'archer” ou “l'arbalétrier” en raison de sa forme en vol, ressemblant à un petit arc noir tendu avec sa flèche, ce petit oiseau mesure 16 centimètres de long. Ce migrateur arrive en France fin avril, quelques semaines après les hirondelles.
Elisabeth Guichard, animatrice nature à l'ONF en Île-de-France.
Une des techniques de chasse de ce rapace est le célèbre vol sur place dit en “Saint-Esprit". En battant des ailes rapidement pour se maintenir stationnaire, il peut ainsi repérer son menu au sol.
Elisabeth Guichard, animatrice nature à l'ONF en Île-de-France.
Ce joli oiseau, au plumage vert et jaune, porte autour du cou et sur la nuque un mince collier souligné de rose. En réalité, seul le mâle est ainsi habillé, ce qui nous permet facilement de le distinguer de la femelle.
Elisabeth Guichard,
animatrice nature à l'ONF en Île-de-France.
Comment les distinguer ? Ce ne sera pas par leurs chants... La corneille, au comportement solitaire, a un bec noir, tandis que maître corbeau, légèrement plus trapu, a des mœurs grégaires ; il mange en groupe, se reproduit en colonie ; son bec plus fin possède une face nue grise à sa base et sur la joue.
Elisabeth Guichard,
animatrice nature à l'ONF en Île-de-France.