5 000 litres de glands et graines ramassés par les équipes ONF de Schirmeck
Cette année, les récoltes des glands et graines se sont étendues sur les mois de septembre et octobre pour les équipes ONF de Schirmeck (67).
Les essences les plus représentées sont en majorité le chêne, puis le châtaignier, l'érable, le noyer noir et le cormier (particulièrement fructueux cet automne).
Effectués en forêt communale de Westhoffen et en forêt de l'Œuvre Notre-Dame, les ramassages de glands sur l'agence de Schirmeck ont été pris en charge par deux entreprises d'insertion : Presta'terre et Entraide Emploi.
Les récolteurs, qui ramassent en moyenne 50 litres de graines par jour et par personne, ont permis d'amasser 4 600 litres en forêt communale de Westhoffen et 575 litres en forêt de l'Œuvre Notre-Dame.
de graines sont ramassés par personne et par jour
de graines ont été récoltés
de graines ont été ramassés
Quelques consignes sont à respecter afin d'obtenir des matériels forestiers de reproduction de qualité selon des critères de pureté, provenance ou densité par exemple.
Tout d'abord, le ramassage doit se faire dans des peuplements de chênes classés, remarquables génétiquement. Les récolteurs doivent être notamment attentifs à l'absence de vers dans les glands, dont le germe doit être inférieur à 1 centimètre. Ce critère est de plus en plus contraignant face au changement climatique qui favorise ce phénomène.
Tous les ans en fin d'été, les techniciens de terrain évaluent l'ampleur de la glandée en observant les houppiers de chêne à la jumelle. Ils déterminent ensuite l'intérêt d'une récolte à l'automne suivant, en fonction de la fructification des arbres.
Cette année, la glandée n'est pas exceptionnelle (fruits de petite taille) mais reste nécessaire pour la reconstitution des forêts qui souffrent du changement climatique.
Après la récolte, les glands et autres graines mises sous scellés poursuivent leur chemin en direction de la sècherie ONF de la Joux, dans le Jura.
Ils sont ensuite triés, traités et stockés pour être semés en pépinières au printemps.
A terme, ils serviront en grande partie à replanter les forêts publiques grâce aux contrats de culture.