Risques naturels Feux de forêts

Mobilisation DFCI pendant l’été

Chaque été, près de 300 forestiers sont mobilisés tous les jours pour lutter contre les feux de forêt en France. Découvrez leur quotidien en images à travers ce reportage dans les Alpes-Maritimes.
Publié le 10/14/16
Guillaume Laplane, chef d’équipe de l’unité APFM (auxiliaires de protection de la forêt méditerranéenne) de Castillon, inspecte son secteur.

La sécheresse augmente les risques d’incendie, c’est pourquoi la surveillance du territoire est intensifiée pendant toute la période estivale. Ce reportage, réalisé en 2016, décrit bien le quotidien des équipes de l'ONF dans la lutte contre les feux de forêts.

©Fréderic Glon / Giada Connestari / ONF
Dans la vigie de Figuerolle, située dans une position stratégique du territoire de Castillon, la vigilance des guetteurs est assidue.

Pour rendre le plus efficace le système d’alerte et de communication, une ligne est destinée aux informations courantes, l’autre est utilisée exclusivement en cas d’urgence.

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Les températures s’annoncent élevées et le secteur de Castillon est placé en « risque feu de forêt très sévère ».

Un guetteur d’incendie surveille le territoire de la vigie de Figuerolle. En cas de feu, il devra guider les secours, leur préciser l’emplacement, l’évolution et intensité du feu, ainsi que la nature du boisement, la force et la direction du vent pour déclencher les moyens de combat les plus appropriés.

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Elisabeth Cordi, technicienne forestière au sein de l’unité territoriale Etoile Calanques, patrouille le massif avec un véhicule léger de surveillance (VLS).

Chaque jour, elle parcourt les pistes forestières avec le but d’alerter les secours en cas de feu, mais aussi de sensibiliser et orienter les usagers pour prévenir les risques d’incendies.

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Chaque secteur est patrouillé par un forestier qui travaille en binôme avec un pompier.

Les routes sont accessibles en voiture seulement au personnel de l’ONF, ainsi qu’aux services spécialisés tels que pompiers et gendarmes.

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Une équipe DFCI revient sur le chantier de la piste CT101 pour vérifier le débroussaillage des bordures de routes.

Obligatoires sur 25 mètres minimum, ces coupe-feux permettent de limiter les risques d’incendies provoqués par les négligences des usagers, mais également d’assurer le maintien du réseau de pistes pour accéder aux massifs forestiers en cas de propagation d’incendie.

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Guillaume Laplane revient sur les lieux d’un incendie survenu le long de la Route Blanche en 2009.

Il vérifie le processus de régénération naturelle de la végétation et recense les essences présentes sur le site.

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Un agent DFCI renseigne un usager sur les promenades sur le territoire, ainsi que sur leurs possibilités d’accès.

En été, l’accès aux massifs est réglementé en fonction des conditions météo pour protéger les promeneurs et les sites des risques d’incendie. Les équipes DFCI sensibilisent aussi le grand public sur les comportements appropriés et les réflexes à avoir en cas de feu lors d’une sortie en forêt.

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Elisabeth Cordi, technicienne forestière au sein de l’unité territoriale Etoile Calanques, se rend sur le lieu d’un incendie survenu la veille.

Lors d’un incendie, elle balise le départ du feu pour pouvoir ensuite dresser des constats sur les causes, les dimensions, l’évolution et les dégâts provoqués par le feu.

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L’équipe de l’unité APFM de Castillon intercepte un appel provenant de la vigie de Figuerolle.

Le trajet du VSI (véhicule de sécurité incendie) est constamment modifié selon des alertes qui se vérifient au cours de la journée. L’efficacité de communication entre les divers acteurs de la mission DFCI est essentielle pour organiser une réponse immédiate en cas d’urgence.

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La patrouille forestière de prévention des incendies pendant la manœuvre de reconditionnement en eau de la moto pompe.

Muni de vêtements de protection, les agents attachent la lance d’incendie à la borne afin de recharger la citerne de 700 litres du VSI. Avec une autonomie de 3 minutes, la citerne permet aux agents DFCI de contrôler un feu en attendant l’arrivée des pompiers.

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Elisabeth Cordi vérifie le bon fonctionnement de la citerne d’eau 609, HBE (hélicoptère bombardier d’eau).

Installé en juillet 2016, l’accès et l’entretien de points de ravitaillement d’eau fait partie des missions menées par les personnels DFCI.

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Elisabeth Cordi, en plein échange avec son binôme pompier.

Elle travaille en liaison étroite avec la caserne et, en cas d’incendie, fournit tous les renseignements sur le territoire (pistes, topographie, essences, points d’accès à l’eau) afin de guider et faciliter les opérations de secours.

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L’eau jaillit de la lance d’incendie du VSI. En cas d’alerte, la patrouille forestière de prévention des incendies est la première à rejoindre les lieux.

La réactivité de l’équipe et l’efficacité des équipements sont décisifs pour circonscrire un feu et éviter sa propagation avant l’arrivée des pompiers.

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Dégâts causés par un incendie survenu en 2016 sur la commune de Martigues.

Provoqué par négligence humaine, l’incendie a éclaté à proximité de résidences. L’équipe DFCI est parvenue à maitriser le feu avant qu’il n’atteigne le centre habité, que l’on entrevoit à peine derrière les arbres brulés.

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Avec environ 180 000 hectares de forêt et de garrigues, le patrimoine naturel des massifs forestiers façonne l’identité du département des Bouches-du-Rhône.

Les incendies, favorisés par les précipitations irrégulières, les vents violents et les canicules, restent la perturbation majeure des écosystèmes forestiers méditerranéens. La mission DFCI s’inscrit dans une démarche de préservation et de gestion durable de ce patrimoine riche de biodiversité et de paysages remarquables.

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